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Si de nos jours le nettoyage des vitrages se fait par des professionnels hautement qualifiés, celui-ci a connu une véritable évolution. PCRPROP Conseil se penche sur ces transformations.

Le lavage de vitres répond à différentes étapes qui ne s’improvisent pas : il y a le dépoussiérage de la vitre, le mouillage-dégraissage, le grattage, le raclage, l’essuyage et les finitions. Pour chacune de ces opérations, son lot d’outils et de techniques propres. N’est pas professionnel qui veut !

Mais auparavant, comment relève t-on ce défi ?

La fenêtre apparaît au Ve siècle après J-C en Italie, elle est alors sans vitres !
Planches de bois, papiers et toiles cirées, font usage de protection. Il faut attendre le XVIIIème siècle pour que la vitre se démocratise dans les maisons et avec elle, l’envie d’y voir clair. Les vitres sont alors très fragiles et parsemées de bulles d’air, de vagues, ce qui rend l’opération nettoyage périlleuse.

Éponges, grattoirs à vitres, chiffons s’imposent à tout professionnel de la propreté jusqu’au XIXème siècle, où le journal devient la véritable star.

Nos ancêtres vitriers utilisent en effet de l’eau savonneuse qu’ils frottent avec un papier journal. L’opération est répétée jusqu’à ce que la vitre soit nette. L’encre du papier contenant du plomb, la surface vitrée brille naturellement. Une opération devenue inutile de nos jours, puisque l’encre n’en possède plus.

Quand les vitres sont particulièrement sales, l’usage du vinaigre mélangé avec de l’eau puis chauffé, fait aussi ses preuves. Le vieux chiffon trouve ainsi une nouvelle utilité. Le jus de citron et le savon de Marseille s’avèrent des alternatives fructueuses, exploitées régulièrement selon les régions.

Au XXème siècle, l’architecture nouvelle recherche la lumière naturelle. Les constructions privilégient alors de grandes structures vitrées. En 1933, Le Corbusier énonce dans la Charte d'Athènes : « Introduire le soleil est le nouveau et le plus impératif devoir de l'architecte ».

Une évolution qui place le nettoyage de vitres comme le reflet d’un lieu propre, accueillant, respectable et attractif. L’adage « La première impression est la bonne » prend tout son sens. La vitre, comme image identitaire d’un lieu. L’Arche de la Défense et la Pyramide du Louvre (inaugurées en 1989) accrochent et reflètent la lumière, sensation de beauté, de sérénité et de force.

Les méthodes de nettoyages traditionnels évoluent alors rapidement : la raclette se dote d’un manche en caoutchouc, les seaux deviennent doubles, la microfibre remplace le simple essuie-tout, la technique de l’eau osmosée apparaît (eau pure obtenue par une technique de triple filtration évitant les traces blanches) et des perches télescopiques à la légèreté incroyable sont créées.

Au cours des dernières années, le vitrier professionnel acquiert des résultats incomparables, le matériel ne cessant de se transformer.

Actuellement, des robots lave vitres innovants permettent de grands progrès, parmi eux des drones surpuissants. Les derniers matériaux cherchent avant tout à réduire leurs impacts environnementaux : quantité d’eau réduite, pas de trace de détergeant,…

Le nettoyage de la vitre reflète finalement l’évolution de notre époque.